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Je vous propose aujourd’hui un test complet des Adidas Adizero Boston 13, une chaussure pensée pour la polyvalence et qui a vocation à devenir la chaussure d’entraînement quotidien chez la marque aux 3 bandes. Vous devez, en théorie, pouvoir tout faire avec.
C’est une paire que j’ai testée sur différents types de sorties : tempo, seuil, footing, jog actif. Je vous donne ici un retour précis sur ses performances, ses points forts, et ses limites. Si vous êtes un coureur ou une coureuse à la recherche d’un modèle dynamique, stable, et relativement polyvalent, ce test vous aidera à savoir si la Boston 13 correspond à votre profil.
Comme d’habitude sur moncoachrunning.com, je vous parle de technique sans jargon inutile. Mon objectif : vous aider à choisir la bonne chaussure en fonction de vos besoins et de votre progression.
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Fiche technique des Adidas Boston 13
Voici un résumé clair des caractéristiques principales du modèle. Il s’agit d’une chaussure dite « hybride » censé répondre à la majorité des besoins des coureurs.
| Caractéristique | Détail |
|---|---|
| Drop | 6 mm |
| Poids | 260 g |
| Type de coureur | Neutre, foulée médio ou attaque talon légère |
| Type de chaussure | Polyvalente, entraînement quotidien |
| Stabilité | Bonne |
| Dynamisme | Présent pour un modèle polyvalent |
| Amorti | Plutôt axé dynamisme |
| Plaque carbone | Non, EnergyRods 2.0 (tiges carbone) |
| Prix de vente conseillé | 160 € |
Les avantages des Adizero Boston 13
Avant d’entrer dans les détails techniques, je vous propose un point rapide sur ce que j’ai vraiment apprécié en courant avec la Boston 13. Ces éléments ne sont pas des promesses marketing : je me base sur mes sensations et sur des tests en conditions réelles.
Si vous cherchez une chaussure capable de répondre présente sur des sorties actives, tout en gardant une certaine tolérance, ces points devraient vous intéresser.
Un dynamisme satisfaisant pour la majorité
Le premier point que je retiens sur la Boston 13, c’est sa capacité à relancer. La combinaison entre la mousse Lightstrike Pro sur la partie haute de la semelle intermédiaire et les tiges carbone EnergyRods 2.0 crée une restitution d’énergie bien dosée. Ce n’est pas une propulsion agressive comme sur une chaussure de compétition carbone, mais suffisamment marquée pour accompagner efficacement des allures tempo ou des sorties avec variations d’intensité.
À allure modérée, la chaussure répond bien sous le pied. Elle conserve un bon déroulé, sans sensation de rigidité excessive, ce qui la rend agréable même sur des séances longues. On aura tendance à ne pas la choisir pour des sessions VMA ou de courtes intervalles très rapides sur piste mais pour la majorité des coureurs ça en fait tout de même une bonne alliée pour vos séances de qualité. Les entraînements au seuil chez un coureur n’ayant pas un niveau olympique seront parfaitement accompagnés par cette Adidas Adizero Boston 13.
Un confort général revu à la hausse
Par rapport à la Boston 12, j’observe une nette amélioration sur le plan du confort. La tige en mesh technique épouse bien le pied. Le chaussant est ajusté sans être trop contraignant, même sur l’avant-pied. La languette est légèrement matelassée, le col du talon plus souple, et je n’ai constaté aucun point de friction sur des sorties de plus d’1h15.
Cette amélioration du confort permet d’élargir l’usage de la chaussure. Elle peut désormais convenir pour des footings actifs, voire des sorties longues avec variations de rythme, sans créer d’inconfort ou de fatigue prématurée au niveau du pied.
Une vraie polyvalence à l’entraînement
C’est pour moi l’un des plus gros atouts de la Boston 13. Elle se place sur un créneau que peu de modèles savent bien occuper : entre l’entraînement quotidien et la performance. Elle peut parfaitement servir pour des séances de seuil, du fartlek, et même pour une compétition type 10 km ou semi-marathon, si vous n’utilisez pas un modèle carbone.
Elle est aussi suffisamment stable pour les coureurs qui n’ont pas une foulée parfaitement linéaire, ce qui la rend plus accessible que des modèles très typés vitesse. Pour un coureur régulier ou en progression, c’est un bon compromis si vous ne voulez pas multiplier les paires dans votre rotation.
Ce n’est pas un modèle aussi axé compétition que les Adidas EVO SL chez la même marque mais les Boston 13 profitent de davantage de polyvalence et pourront correspondre à des coureurs moins expérimentés. J’ai également beaucoup apprécié le fait qu’elle n’est pas limitante sur des grosses intervalles de travail mais qu’elle ne sacrifie pas l’amorti, même si ce n’est pas le plus confortable du marché. De quoi travailler en s’épargnant un peu musculairement.
Spécificités techniques des Adidas Boston 13
La Boston 13 intègre plusieurs innovations issues de la gamme performance d’Adidas. Voici les principaux éléments à retenir pour comprendre comment la chaussure est construite et ce qui la distingue sur le plan technique.
Une semelle intermédiaire en double mousse
La semelle intermédiaire repose sur une construction à deux densités :
- Lightstrike 2.0 : plus dense, placée sur la partie inférieure, elle stabilise l’ensemble et garantit une base ferme pour l’appui.
- Lightstrike Pro : plus légère et plus réactive, placée sur le dessus, elle permet une meilleure restitution d’énergie et allège la sensation sous le pied.
Cette double mousse permet de gagner en dynamisme tout en conservant une certaine tenue, ce qui rend la chaussure plus stable que les modèles très souples. Par rapport au précédent modèle des Adidas Adizero Boston, cette treizième génération gagne un amorti plus agréable même si on reste sur l’ADN de la chaussure qui n’est pas la plus moelleuse du segment.
Les EnergyRods 2.0
La Boston 13 intègre des EnergyRods 2.0, un système de tiges en carbone disposées parallèlement aux métatarses. Ce n’est pas une plaque complète, mais une solution intermédiaire qui offre un bon compromis entre souplesse et retour d’énergie.
Les EnergyRods apportent de la rigidité au moment de la propulsion sans bloquer le mouvement naturel du pied. Cela permet à la chaussure de rester tolérante, même à allure modérée. C’est vraiment une bonne option pour un modèle intermédiaire comme ces Boston 13.
Un mesh technique plus respirant
La tige est réalisée en mesh technique partiellement recyclé (minimum 20 % de matières recyclées selon Adidas). Ce mesh est plus fin que sur la version précédente, sans pour autant sacrifier le maintien.
L’aération est bonne, même sur des séances par temps chaud. Le renfort du médio-pied permet un ajustement précis, et le mesh se détend légèrement après quelques sorties, ce qui améliore le confort.
Une semelle extérieure pensée pour l’accroche
La semelle extérieure utilise la technologie Lighttraxion avec un caoutchouc Continental, connu pour son excellente adhérence sur sol sec et mouillé. Les encoches de flexion sont bien positionnées et favorisent un déroulé fluide, notamment au niveau de l’avant-pied.
L’usure semble modérée après un bon paquet de kilomètres : je la trouve plus durable que certains modèles concurrents avec mousse exposée.
Nos conseils de rotation avec d’autres chaussures
La Boston 13 est une chaussure taillée pour l’entraînement rapide. Elle fonctionne très bien pour les sorties tempo, les séances de seuil ou les compétitions sans objectif de performance maximale. Mais pour équilibrer votre charge d’entraînement et mieux adapter votre matériel à chaque type de séance, je vous recommande de l’associer à d’autres modèles dans votre rotation. Voici trois suggestions en fonction des usages.
- Pour les footings de récupération : La Supernova Prima est un modèle Adidas qui est axé sur le confort et qui sera parfait pour enchaîner les kilomètres même après les entraînements les plus éprouvants. Pour les sorties longues comme pour les runs quotidiens à allure limitée, c’est une valeur sûre.
- Pour les compétitions : Les Adidas Adios Pro 4 n’ont plus de preuves à faire et sont parmi les modèles de compétition les plus populaires. Du 5km au marathon, elles seront de précieuses alliées. Comme tous les modèles carbones du style, je vous recommande néanmoins de les réserver aux courses et entraînements clefs pour ne pas trop souffrir de la durabilité limitée.
- Pour les intervalles courts ou les séances de piste : La Adidas Takumi Sen 10 se positionne comme une chaussure de vitesse pure. Ultra légère, avec des EnergyRods et une semelle très dynamique, elle est idéale pour les séances de VMA courte ou de fractionné sur piste. Elle demande un bon placement, mais elle complète très bien la Boston si vous aimez alterner entre des séances longues à allure modérée et des efforts courts à haute intensité.
Mon avis sur les Adidas Boston 13
La Boston 13 confirme l’orientation prise par Adidas sur les dernières versions : un modèle plus technique, plus performant, mais aussi plus satisfaisant que les anciennes Boston. La marque allemande progresse de façon visible et ça fait plaisir de pouvoir considérer ces Adizero Boston 13 comme de vraies candidates dans leur segment.
Elles s’adressent surtout à des coureurs réguliers, capables de tenir une foulée assez engagée, même si elle reste tolérante sur les allures intermédiaires. Un débutant total aura peut-être mieux fait de se tourner vers d’autres modèles. J’ai trouvé qu’elle manquait un peu de confort en footing lent, mais ce n’est pas un point bloquant pour autant. Disons que c’est un peu la spécificité de l’amorti des Boston et le treizième modèle est moins clivant que les précédents. Là où elle donne le meilleur d’elle-même, c’est sur les sorties tempo, les séances spécifiques, les allures semi. Elle reste stable, fluide, et efficace même sur plus d’une heure d’effort.
Le travail sur la tige est réussi. Le mesh est plus agréable, le chaussant mieux pensé, et je n’ai noté aucun problème de maintien. Côté semelle, le combo Lightstrike Pro / EnergyRods fonctionne bien. Il permet de gagner en efficacité sans trop de rigidité. Pour un coureur qui veut une alternative à une paire carbone, ou une chaussure performante mais plus accessible, c’est un bon compromis.
Points forts et points faibles
| Points forts | Points faibles |
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