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La Vaporfly, vous la connaissez sûrement. Depuis plusieurs années, c’est l’un des modèles les plus emblématiques du catalogue Nike pour la compétition. Reste qu’avec son modèle précédent, Nike s’était mis à dos une partie de son public élite en optant pour une chaussure moins dynamique et plus accessible. Alors est-ce que la Nike Vaporfly 4 remet la marque à la virgule au sommet ?
Ce modèle s’adresse clairement aux coureurs qui cherchent la performance. Je pense ici aux habitués de la compétition, mais aussi à celles et ceux qui préparent leur premières courses avec un objectif de chrono. Vous trouverez dans ce test toutes les infos utiles pour savoir si cette paire peut vous convenir : ses caractéristiques, ses avantages, ses limites, et surtout mon retour terrain, en conditions réelles.
Je vous explique aussi comment intégrer cette Vaporfly dans votre rotation de chaussures, avec des alternatives pour l’entraînement quotidien ou les séances de vitesse. Si vous hésitez entre plusieurs modèles ou que vous cherchez une paire pour la course uniquement, vous êtes au bon endroit.

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Fiche technique des Nike Vaporfly 4
| Caractéristique | Détail |
|---|---|
| Drop | 6 mm |
| Poids | 147g |
| Type de coureur | Expérimenté |
| Type de chaussure | Compétition (plutôt 10km et 5km) |
| Stabilité | Bonne |
| Dynamisme | Très élevé |
| Amorti | Réactif et dynamique |
| Plaque carbone | Oui, Plaque Flyplate en fibre de carbone sur toute la semelle |
| Prix de vente conseillé | 260 € |
J’ai testé cette paire sur plusieurs types de sorties : allures marathon, séances tempo, VMA et un 10km dans des conditions de compétitions. Ce tableau résume ce que j’ai pu observer et ressentir sur le terrain, en lien avec les caractéristiques techniques annoncées par Nike.
Les avantages des Nike Vaporfly 4
La Vaporfly 4 est pensée pour une seule chose : la performance. Mais au-delà du marketing, je m’intéresse ici à ce qu’elle apporte vraiment une fois aux pieds. Je vous partage les points qui m’ont marqué après plusieurs séances et une course test. Chaque avantage repose sur des éléments concrets, observés en conditions réelles.
Une légèreté optimisée pour la performance
La Vaporfly 4 est l’une des chaussures de compétition les plus légères que j’ai pu tester. Elle affiche environ 147g sur la balance en taille. Pour une chaussure intégrant une plaque carbone et un amorti conséquent, c’est très maîtrisé.
En course, cette légèreté se traduit par une foulée plus fluide, agréable, et on sait que si la science approuve une chose sur l’économie de course de ces supershoes c’est que le poids est le seul élément faisant consensus. Elle se fait oublier sous le pied, ce qui est exactement ce qu’on attend d’une paire taillée pour la compétition.
Un amorti réactif mais exigeant
La mousse ZoomX fait toujours le job. Elle offre un excellent retour d’énergie, tout en maintenant une sensation de confort, mais elle reste exigeante musculairement. L’amorti reste ferme sans être dur, ce qui permet de garder une bonne réactivité, mais la chaussure laisse quelques traces durant les efforts intenses. Certaines concurrentes vous casseront moins les jambes sur de longues distances par exemple.
Ce que je retiens, c’est que pour cette Vaporfly 4 Nike a fait le choix d’une chaussure bien plus orientée vers le court avec cet amorti. Le dynamisme est phénoménal mais cela se fait au prix d’un peu de casse musculaire. On l’oubliera donc pour le marathon !
Une foulée plus stable grâce à une géométrie retravaillée
Nike a retravaillé la forme de la semelle intermédiaire. L’arrière de la chaussure est légèrement plus large que sur la version précédente, ce qui améliore la stabilité au poser du pied. Cela reste une chaussure dynamique, avec une foulée axée sur le médio-pied, mais on sent une meilleure maîtrise dans les virages et les relances.
Pour moi, ce gain de stabilité est appréciable pour une grande partie des coureurs. Si l’amorti peut être exigeant, la géométrie de ces Vaporfly 4 leur permet une accessibilité tout de même notable.
Spécificités techniques des Nike Vaporfly 4
La Vaporfly 4 intègre plusieurs évolutions techniques notables. Chaque élément a été pensé pour optimiser le rendement de la chaussure, tout en maintenant un poids contenu.
Une nouvelle plaque carbone Flyplate
La plaque en fibre de carbone, placée sur toute la longueur de la semelle, a été redessinée. Elle présente une courbure plus marquée que sur les versions précédentes. Cette géométrie modifiée vise à favoriser la propulsion en fin de foulée, avec une transition plus rapide de l’arrière vers l’avant du pied. Elle conserve une épaisseur fine et une rigidité élevée.
Mousse ZoomX sur toute la longueur
Nike utilise ici sa mousse ZoomX, connue pour son excellent ratio légèreté/énergie restituée. Elle est injectée sur toute la longueur de la semelle intermédiaire. Aucun autre type de mousse n’est intégré dans cette version, ce qui assure une continuité dans la sensation sous le pied.
La forme de la mousse a été retravaillée, avec un talon légèrement élargi et des biseaux plus nets à l’avant-pied. Cette évolution vise à améliorer l’alignement de la foulée tout en maintenant le dynamisme.
Empeigne en mesh technique
La tige de la Vaporfly 4 est constituée d’un mesh technique plus fin et plus respirant que celui de la Vaporfly Next%. Il épouse bien la forme du pied et offre une meilleure ventilation. Ce mesh ne présente quasiment aucune structure rigide, à part quelques renforts collés sur les côtés.
Les lacets sont plats et passent dans des œillets intégrés à une bande interne, ce qui améliore le maintien sans créer de points de pression.
Semelle extérieure repensée
Nike utilise un caoutchouc plus fin sur la semelle extérieure. Il est disposé de manière stratégique sur les zones d’usure, notamment à l’avant et au talon. Ce nouveau design permet de gagner quelques grammes tout en maintenant une adhérence correcte sur sol sec.
Le profil de la semelle reste incurvé, avec un rocker prononcé à l’avant, pensé pour encourager le déroulé rapide du pied.
Nos conseils de rotation avec d’autres chaussures
La Vaporfly 4 est taillée pour la compétition. Pour en tirer le meilleur parti, je vous conseille de la réserver aux sorties clés : courses officielles, tests chronos, et séances spécifiques à allure objectif.
Pour compléter cette paire, voici trois modèles que je recommande pour structurer une rotation efficace et durable :
- Pour l’entraînement quotidien, les Nike Pegasus 41 : Polyvalente, fiable, confortable. La Pegasus reste une valeur sûre pour les footings, les sorties d’endurance fondamentale ou les récupérations. Elle propose un bon compromis entre amorti, stabilité et maintien. Parfaite pour absorber le gros du volume hebdomadaire sans surcharger les jambes.
- Pour les séances de vitesse, les Nike Streakfly 2 : Plus légère, plus proche du sol, la Streakfly est idéale pour les entraînements courts et rapides : VMA, 200/400 m, séances sur piste ou sur route. Elle reste dynamique sans plaque carbone, avec un très bon contact au sol.
- Pour les sorties longues ou un max de confort, les Nike Vomero 18 : Même si elles gagnent en polyvalence avec cette génération 18, les Vomero restent synonyme de confort absolu et d’amorti doux chez Nike. On vous les conseille donc pour les footings au lendemain des séances les plus difficiles.
Mon avis sur les Nike Vaporfly 4
La Nike Vaporfly 4 revient à ce qui fait le succès de cette gamme depuis plusieurs années : légèreté, réactivité, et propulsion nette. Mais elle apporte aussi des ajustements bienvenus, notamment sur la stabilité et la précision du fit et surtout : elle ne s’adresse plus aux marathoniens.
Je la recommande clairement aux coureurs et coureuses qui préparent une course avec un objectif de performance. Que ce soit sur 5km, 10km ou même semi-marathon pour les plus solides musculairement, elle répond présent dès qu’il faut maintenir une allure rapide. C’est une chaussure qui donne son meilleur quand on est engagé. Elle ne pardonne pas une foulée approximative, mais quand on est bien placé, elle accompagne vraiment l’effort. A noter qu’on reste sur un modèle qui commence à faire parler toute son efficacité qu’à partir d’allures relativement rapides. A moins de 4:00, vous en tirerez des bénéfices mais nettement moins qu’un coureur plus rapide.
Ce n’est plus un modèle qu’on recommandera sur marathon et c’est sans doute le grand changement. Au final, on peut se dire que Nike rationalise sa gamme et réserve les Vaporfly au court afin de laisser ses Alphafly sur les formats les plus longs.
Sur la durée, elle semble tenir un bon niveau de performance, mais comme toutes les super shoes, sa durée de vie est plus courte que celle d’un modèle classique. Il faut en tenir compte dans votre budget running.
Points forts et points faibles
| Points forts | Points faibles |
|---|---|

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